


La première révolution des fabriques à pâtes date du XVIème siècle grâce à la presse à filières. Cet instrument, imitant les presses vinicoles, permit d’augmenter considérablement le débit de production. Si auparavant, les spaghettis étaient découpés avec un couteau ou un fer à macaroni, la presse les fabriquait en continu.
La deuxième révolution datant du milieu des années 1980 est due à deux inventions.
Les séchoirs rapides remplacent les séchoirs classiques, ce qui permet désormais de sécher les pâtes en 2 heures. Le fabricant gagne certes en rapidité, mais perd en affinage. En effet, seul un séchage lent permet au goût de se développer. Au même moment, les matrices (ou filières) en téflon remplacent celles en bronze. Le téflon, qui n’accroche pas la pâte, permet un rendement plus élevé et donne un aspect brillant aux pâtes sèches, que généralement les clients apprécient. La rugosité des matrices en bronze ralentit la fabrication mais donne en contrepartie une structure poreuse à la surface des pâtes, qui retiennent alors facilement la sauce (méthode préférée des Italiens).
Vous l’aurez deviné, la pâte à Max conserve un séchoir classique et ses matrices en bronze !